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Quel est l’avenir d’une livraison à la demande plus éco-responsable ?

Le Q-commerce, ce type de livraison express engendre la conception de nouveaux emballages, augmente le gaspillage alimentaire et requiert également la mise en service de nombreux véhicules. Alors, quelles sont les conséquences environnementales du Quick-commerce ?

Deliverect
6-min read

Le Q-commerce, ou Quick-commerce, qui consiste en une livraison ultra-rapide en moins de 30 minutes, est aujourd’hui devenu la norme de livraison pour beaucoup d’entre nous. Ce phénomène, qui a été grandement développé depuis la crise sanitaire de la COVID-19, a notamment fait doubler le chiffre d’affaires des applications de livraison. 

Désormais, les restaurants, les petits commerçants, la vente à emporter ou encore les pharmacies, la plupart des enseignes proposent un service de livraison à la demande. Si les grandes villes étaient jusqu’à présent les seules à pouvoir en profiter, de plus en plus de zones, même rurales, sont désormais concernées. L’expansion de la livraison à domicile est aujourd’hui fulgurante et ne cesse de se développer. 

Le Q-commerce n’a malheureusement pas que des avantages. En effet, ce type de livraison express engendre la conception de nouveaux emballages et augmente le gaspillage alimentaire. Le Q-commerce requiert également la mise en service de nombreux véhicules pour effectuer ces livraisons rapides. Alors, quelles sont les conséquences environnementales du Quick-commerce ? 

Pour répondre à cette question, nous étudierons quels sont les défis que doit relever le Q-commerce pour une meilleure durabilité, quelles sont les solutions des acteurs majeurs de la livraison à la demande pour relever ces défis, et nous tenterons de comprendre si Q-commerce et environnement durable sont deux concepts qui peuvent être compatibles. 

Quels sont les défis que doit relever le Q-commerce pour être plus écologique ? 

Si se faire livrer un repas, une bouteille de lait ou une boîte de Doliprane à domicile s’avère être très pratique, ces livraisons souvent non essentielles n’ont pas que des avantages. En effet, elles coûtent cher, non pas au consommateur mais à la planète, qui pâtit de ces commandes fréquentes et de leurs trajets récurrents, et par conséquent du taux de pollution qu’ils engendrent. 

Parce qu’une livraison n’est pas une simple livraison. Il faut prendre du recul et s’intéresser au schéma global qu’elle requiert, du stockage en entrepôt à la livraison sur le dernier kilomètre, en passant par le transport des marchandises vers les centres de distribution. 

Il faut également comprendre qu’une livraison express demande un emballage spécifique, et ce, particulièrement en ce qui concerne la livraison de repas à domicile. Chaque article doit être placé dans une boîte, la commande doit être transportée dans un sac et doit être suffisamment maintenue pour pouvoir supporter la livraison, notamment lorsqu’elle est réalisée en vélo ou en moto. Si une telle livraison engendre moins de gaspillage alimentaire qu’une commande de supermarché réalisée à l’avance, elle pose un réel souci environnemental dû à la fabrication de plastique et à l'émission de CO2. 

Ces défis peuvent sembler difficiles à relever mais ils sont loin d’être insurmontables. Chaque commerçant ou restaurant peut en effet ajouter sa pierre à l’édifice, et ainsi faire la différence, en effectuant de simples gestes écologiques. 

Quelles solutions pour une livraison à la demande plus éco-responsable ? 

De nombreux acteurs majeurs de la livraison à domicile ont compris que le bien-être de notre planète était un problème universel dont tout le monde devrait se préoccuper. C’est pourquoi la plupart d’entre eux ont mis en place des solutions respectueuses de l’environnement, notamment en ce qui concerne le transport, l’emballage et le gaspillage alimentaire. 

Des transports plus écologiques 

Nous l’avons vu, la livraison à la demande entraîne une hausse de la pollution à cause du nombre de véhicules en service et des allers-retours effectués pour livrer chaque client. 

Toutefois, plus la technologie avance, plus il existe de solutions pour adopter un système de livraison plus vert. C’est notamment le cas des livraisons de repas en cyclomoteur, en vélo ou vélo électrique, qui ne consomment ni essence ni Diesel. Ces moyens de transport sont de plus en plus abordables et de plus en plus efficaces, ce qui aide davantage à sauter le pas vers un transport plus écologique. Nous devrions rapidement constater les effets positifs de ces inventions sur les émissions de gaz à effet de serre. 

Les autres secteurs ne ménagent pas non plus leurs efforts, à l’image de la société de transport DHL, qui a lancé en 2020 une filiale de livraison de colis par bateau afin de réduire l’afflux sur les routes. Ainsi, chaque matin, les colis traversent la Tamise par bateau jusqu’à Londres, puis ils sont transportés jusqu’au domicile des clients par des livreurs en vélo électrique. La société Amazon travaille elle aussi actuellement sur un projet de livraison par drones autonomes. Ce type de démarches pourrait également s’appliquer à l’industrie alimentaire afin de lutter contre l’afflux sur les routes et la pollution. 

Des emballages durables 

Les emballages utilisés pour la livraison et la vente à emporter représentent l’un des principaux problèmes du Q-commerce. Des statistiques déconcertantes révèlent que la consommation de fast-food au Royaume-Uni génère en moyenne 11 millions de déchets d’emballage par an. À lui seul, McDonald’s accumule 2,8 tonnes d’emballage chaque minute. 

Il est possible de réduire le nombre de déchets en limitant l’utilisation de plastique et de matières non recyclables à usage unique, comme les gobelets ou les pailles. S’il reste des efforts à fournir, les choses semblent toutefois s’être améliorées depuis quelques années. De nombreux restaurants utilisent désormais des emballages éco-responsables, en se tournant davantage vers des boîtes en carton recyclables plutôt qu’en plastique. 

DeliveryHero a eu l’idée de proposer aux restaurants des emballages 100 % naturels, créés à base de plantes et sans plastique nocif. Etant donné que de plus en plus de restaurants s’impliquent dans cette démarche, l’avenir des emballages pour la livraison promet un avenir plus écologique. 

Si vous souhaitez vous aussi participer à ce mouvement éco-responsable, découvrez nos conseils et astuces pour des emballages plus verts

Moins de gaspillage alimentaire 

L’industrie agro-alimentaire dispose de nombreux moyens pour lutter contre le gaspillage au quotidien. 

En effet, les avancées technologiques permettent de mettre fin à la surproduction actuelle, et ainsi de réduire la quantité de gaspillage produite. Il est également possible d’utiliser ce gaspillage alimentaire de manière productive, en utilisant par exemple les restes de nourriture non utilisés pour les repas du personnel ou en donnant le surplus aux personnes dans le besoin. 

Aujourd’hui, chaque restaurant peut participer à cette réduction de gaspillage à sa manière, en utilisant notamment des logiciels intelligents. Ils leur permettent par exemple d’identifier les domaines dans lesquels des améliorations peuvent être apportées, tout en augmentant leur rendement. 

La première étape consiste à établir un plan pour quantifier le gaspillage généré chaque jour ou chaque mois. Suite à cela, les restaurateurs pourront mettre en œuvre différentes mesures telles que des systèmes de gestion de recettes ou d’intendance des stocks, pour un meilleur contrôle de leurs achats, de leur production et de rotation des stocks. 

Les statistiques réalisées par les plateformes de livraison sont également d’une grande aide pour lutter contre le gaspillage alimentaire. Elles aident notamment à la gestion des menus et des commandes, et permettent une meilleure répartition des quantités. Pour en découvrir davantage, voici un article qui permet de comprendre comment utiliser les analyses de données des plateformes pour limiter le gaspillage alimentaire. En effet, plusieurs dispositifs sont aujourd’hui mis en place pour permettre aux restaurants et aux fournisseurs de mettre leur surplus de nourriture à profit. Vous pouvez vous aussi vous inspirer de ces différents projets pour votre propre restaurant ou votre service de livraison. 

En 2018, DoorDash a lancé le projet ProjectDASH (DoorDash Acts for Sustainability and Hunger), une initiative dont le but est de réduire le gaspillage alimentaire et de lutter contre la faim. Ce projet permet de faire le lien entre les banques alimentaires et les associations d’aide aux personnes dans le besoin. Depuis sa création, il a notamment permis la livraison de plus de 6,5 millions de repas. Sébastien Pellion, le responsable de l'Impact Social et de la Durabilité de Glovo, a récemment dévoilé une initiative similaire. La plateforme espagnole a en effet mis en place un système de collecte des invendus, qu’elle apporte ensuite à différentes ONG. 

Au Royaume-Uni, nombreux sont les commerçants et restaurateurs qui utilisent ce type de système, sous forme d’application, qui leur permet de revendre le surplus de nourriture à ceux qui en ont le plus besoin, et ce, à moindre coût. On retrouve notamment plusieurs partenaires du projet Too Good To Go tels que Morrisons, Prêt à Manger ou encore Yo Sushi. 

Réduire le gaspillage alimentaire passe à la fois par ce type de démarche, mais également par une meilleure gestion des stocks des restaurateurs au sein de leur propre structure. 

Existe-t-il un avenir durable pour la livraison à la demande ? 

Si l’impact environnemental de la livraison rapide reste un défi de taille, les mesures prises par les restaurateurs et les applications de livraison à domicile sont très prometteuses, ce qui laisse présager une meilleure durabilité pour le secteur. 

Les entreprises alimentaires avant-gardistes voient déjà leurs efforts récompensés. En effet, les consommateurs sont de plus en plus demandeurs d’une démarche éco-responsable, et en recherche d’une meilleure durabilité en ce qui concerne la livraison et leur alimentation. 

En route pour un avenir plus vert et plus durable de la livraison à la demande !

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